Afrique: Des ONG appellent à mieux combattre l'excision
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AP Un appel à une plus grande mobilisation pour combattre l'excision des femmes a été lancé à Tunis par plusieurs organisations non gouvernementales à l'occasion d'un séminaire maghrébin sur le thème "femmes et médias".
Selon le directeur de l'Organisation mondiale contre la torture (OMCT) Eric Sottas, "dans la plupart des pays, l'Etat ne réagit pas face aux crimes d'honneur et l'excision". M. Sottas a fait état d'un "programme spécifique" mis en place par l'OMCT pour lutter contre les violences faites aux femmes.
Il a relevé "quelques progrès" accomplis dans certains pays où se pratique ce "crime", ainsi que dans les pays européens qui désormais n'expulsent plus les femmes qui risquent d'être excisées dans leurs pays.
Le président de la Fédération internationale des ligues des droits de l'Homme (FIDH) Sidiki Kaba a lui aussi plaidé pour la poursuite de la campagne visant à criminaliser l'excision. "Nous devons continuer l'action de sensibilisation en utilisant les voies de recours légales pour poursuivre en justice les auteurs de crimes d'excision, attentatoires à la dignité et à la santé de la femme", a-t-il martelé.
M. Kaba a noté que la campagne menée dans plusieurs pays, notamment au Sénégal, au Mali, en Guinée, en Côte d'Ivoire et en Egypte, avait permis d'instaurer des lois sanctionnant l'excision. "Mais, malheureusement, au niveau de la pratique, il y a encore beaucoup à faire", a-t-il déploré.
La présidente de l'ATFD (Association tunisienne des femmes démocrates) Ahlem Belhaj a préconisé une action persévérante pour remédier à l'image négative donnée de la femme dans les médias et "transformer les mentalités paternalistes révolues".
Elle a souhaité que "la voix des ONG féminines soit entendue" lors du Sommet mondial sur la société de l'information (SMSI) prévu à Tunis en novembre prochain.
AP 08/05/2005
Le président de la Fédération internationale des ligues des droits de l'Homme (FIDH) Sidiki Kaba a lui aussi plaidé pour la poursuite de la campagne visant à criminaliser l'excision. "Nous devons continuer l'action de sensibilisation en utilisant les voies de recours légales pour poursuivre en justice les auteurs de crimes d'excision, attentatoires à la dignité et à la santé de la femme", a-t-il martelé.
M. Kaba a noté que la campagne menée dans plusieurs pays, notamment au Sénégal, au Mali, en Guinée, en Côte d'Ivoire et en Egypte, avait permis d'instaurer des lois sanctionnant l'excision. "Mais, malheureusement, au niveau de la pratique, il y a encore beaucoup à faire", a-t-il déploré.
La présidente de l'ATFD (Association tunisienne des femmes démocrates) Ahlem Belhaj a préconisé une action persévérante pour remédier à l'image négative donnée de la femme dans les médias et "transformer les mentalités paternalistes révolues".
Elle a souhaité que "la voix des ONG féminines soit entendue" lors du Sommet mondial sur la société de l'information (SMSI) prévu à Tunis en novembre prochain.
AP 08/05/2005