Morocco

Ce recueil assemble une dizaine d’enquêtes conduites dans les différents pays du Maghreb (Libye, Tunisie, Algérie, Maroc, Mauritanie), qui cherchent à élucider les conditions dans lesquelles se crée une économie sociale des sexualités, plus diverse que ne le laisse supposer le paradigme d’une « personnalité arabo-musulmane ». Refusant les perspectives « orientalistes » (une sexualité arabo-islamique expliquée à partir des textes sacrés), culturalistes (une configuration maghrébine de la sexualité), moralistes (des sociétés corrompues par l’Occident) ou militantes (défense des libertés individuelles, féminisme, islamisme), ces ethnographies contemporaines restituent les tensions entre individualisme et ethos communautaire, entre prescriptions nationales et locales, entre éthique occidentale et prédication religieuse, l’une et l’autre intensément médiatisées. 

Depuis près d'un an (avec le lancement du débat sur l'identité nationale), plusieurs membres du gouvernement et de la majorité ont mulitpliés les amalgames, les propos racistes à peines voilés. En tant qu'immigré marocain, je vis toutes ces déclarations et lois sécuritaires qui visent particulièrement la communauté musulmane (et depuis quelque temps les gens du voyage et les Roms) comme une profonde humiliation. C'est pour ça que je rentre chez moi… Et je ne suis pas le seul.

A national survey of the political, economic, social and legal status of women in Morocco released today by the International Foundation for Electoral Systems (IFES) and the Institute for Women’s Policy Research (IWPR) shows a mixed picture of women’s status in the region.

The year 2009 has highlighted the recurring situations confronting defenders in the southern and eastern Mediterranean. These situations are closely linked to the nature of their activities but they are also related to broad political trends at the national and international levels. It is in this context that the Euro-Mediterranean Foundation of Support to Human Rights Defenders (EMHRF) increased its responsibilities and provided assistance to 36 defenders in 2009.

La Fondation euro-méditerranéenne de soutien aux défenseurs des droits de l’Homme (FEMDH) qui a pour objectif de soutenir les défenseurs dans les pays du sud de la méditerranée publie aujourd’hui son rapport annuel 2009. Le rapport met l’accent sur les actions entreprises par la FEMDH au cours de l’année 2009.

L’exception est devenue la règle. Le mariage des mineurs est en nette augmentation», constate Zekia Chramo, la coordinatrice du centre d’écoute «Hawwâa» de l’Association Ennakhil. Cette ONG, née depuis une dizaine d’années à Marrakech, pour protéger les droits de la femme et de l’enfant, se montre de plus en plus préoccupée par le phénomène du mariage des mineurs, surtout les filles. «Les juges autorisent à 90 % le mariage de fillettes entre 13 et 14 ans. Pourtant, ces autorisations ne devaient être délivrées qu’à titre exceptionnel et après plusieurs enquêtes», rappelle Zekia Chramo. 

La société marocaine n’est pas encore mûre pour aborder ce genre de sujet!». La PJDiste Bassima Hakkaoui conteste la tenue du premier congrès sur les grossesses non désirées. Organisé les 28 et 29 mai à Rabat par l’Association marocaine de lutte contre l’avortement clandestin (AMLAC), ce débat est, pour la députée, «prématuré» : «Ce n’est pas le moment de parler de l’avortement ni d’en débattre surtout de cette manière. Il n’y a toujours pas de base concrète pour le faire». Bassima Hakkaoui, qui a mis mal à l’aise plus d’un participant dès la première session du congrès, légitime sa prise de position par l’inexistence d’un projet de loi sur l’avortement qui pourrait servir de base à l’événement. « Le PJD avait engagé une discussion avec le président de l’AMLAC  pour que ce dernier expose la situation et que nous puissions en débattre. Cela dit, il n’y a pas de document sur lequel nous travaillons aujourd’hui ».

Le centre Nejma pour les femmes victimes de violences de l’Association Démocratique des Femmes du Maroc ADFM à publié le premier numéro de son bulletin électronique "Nejma News". Accèder au bulletin

When confronted with free speech as an act of self-expression, authoritarian powers throughout history have tried to assert their legitimacy and remove threats to their rule through censorship. To achieve this, the censor has had to be quicker than the pen. This task was relatively easy in the days of the printed word. However, today’s Internet revolution – especially blogs and other online social media – has turned the job of censorship into a censor's nightmare.

Le débat, enterré voilà un an et demi, vient d’être exhumé par le Mouvement alternatif pour les libertés individuelles (Mali). Via son canal habituel (Facebook), le groupe qui avait défrayé la chronique avec son pique-nique ramadanesque réclame aujourd’hui la “liberté de marcher (pour les femmes) dans la rue, l'esprit rêveur et la tête haute”. Les auteurs souhaitent surtout un projet de loi pénalisant le harcèlement sexuel généralisé dans l’espace public, “obligeant la police à intervenir vigoureusement”.

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