Les autorités iraniennes ont pendu hier matin cinq militants kurdes, dont une femme, qu’elles accusent d’avoir mené des attentats terroristes dans le pays. Ils ont été exécutés pour “moharebeh”, c’est à dire « inimitié envers Dieu », et auraient “confessé avoir dirigé des opérations terroristes durant ces dernières années”, selon l’agence de presse officielle IRNA. Les victimes se nomment Shirin Alamhouli (une femme), Farzad Kamangar, Ali Heidarian, Farhad Vakili et Mehdi Eslamian. Toujours selon l’agence de presse officielle iranienne ISNA, les quatre premiers étaient membres du groupe Kurde rebelle PJAK (le parti de la vie libre du Kurdistan), un groupe nationaliste et séparatiste kurde. Eslamian aurait été lui membre du groupe monarchiste de “l’Assemblée du Royaume d’Iran”.