Son visage paraîtrait innocent, avec ses lèvres boudeuses, ses joues roses, l'air juvénile, si les clichés où elle apparaît ne la montraient brandissant crânement un pistolet ou une grenade : à 17 ans, elle fut probablement l'une des deux kamikazes du métro de Moscou. "Il a été établi à quasiment 100 % que c'est bien elle qui a commis l'acte terroriste", a indiqué, vendredi 2 avril, à l'agence Interfax une source des forces de l'ordre au Daguestan, région pauvre et reculée du Caucase du Nord, dont la jeune fille était originaire.