Mondiale: Rencontre à l’EPAU des femmes architectes en euroméditerranée
L’ENA admet, sur concours, uniquement 65 étudiants par promotion. Ce n’est pas le cas de l’École d’architecture algérienne qui connaît, depuis quelques années, une multiplication déraisonnée du nombre de ses étudiants. Si la moyenne d’étudiants par groupe se situait aux alentours de 25, dans le milieu des années 1990, elle avoisine actuellement la quarantaine. Bon nombre des inscrits à l’Epau font des études en architecture par défaut, en ce sens qu’ils se sont retrouvés orientés vers une filière qui ne figurait qu’en position de quatrième ou cinquième choix.
En Algérie, les architectes, qu’ils soient hommes ou femmes, éprouvent de grandes difficultés à émerger dans un milieu accaparé par quelques noms qui réussissent toujours à prendre les marchés importants. Beaucoup d’architectes conçoivent des projets intéressants mais qui ne verront jamais le jour. Il n’en demeure pas moins que le projet “Femmes architectes en Euro-Méditerranée” médiatise les conceptions de dix femmes architectes algériennes, au même titre qu’un nombre égal de leurs homologues en France, en Belgique et au Maroc.
27 Avril 2008