Iran: Un groupe modéré dénonce les disqualifications massives
Plus de 50% des candidats réformateurs ont ainsi été disqualifiés.
Selon la loi, les candidats refusés par les comités exécutifs, liés au ministère de l’Intérieur, peuvent faire appel auprès des commissions de surveillance des élections.
Ces commissions devront se prononcer le 3 février. En cas de rejet de l’appel, les candidats disqualifiés pourront encore porter plainte auprès du Conseil des Gardiens de la Constitution, qui donnera son avis définitif le 4 mars, soit seulement 10 jours avant le scrutin.
Les candidats ne disposeraient alors que d’une semaine pour mener campagne.
Cela “constitue un grand danger et un déni des droits humains si l’interdiction de nombreux éléments compétents avec un passé religieux et révolutionnaire incontestable devient la règle”, dit le texte.
“Nous espérons que les hauts responsables comprennent ce danger et ses conséquences et agissent rapidement et sérieusement pour défendre le système islamique et les droits humains”, ajoute ce groupe partisan des réformes, dont fait partie l’ancien président Mohamad Khatami.
Les ex-présidents iraniens Akbar Hachémi Rafsandjani et Mohammad Khatami et l’ex-président du Parlement Mehdi Karoubi ont décidé d’unir leurs efforts pour obtenir le repêchage des candidats disqualifiés.
29 janvier, 2008